L’EST a encore perdu la Supercoupe d’Afrique : Une dernière chance pour Chaâbani

Ses détracteurs sont revenus à la charge. Ils mettent en cause ses choix. Pour beaucoup d’entre eux, il n’est pas l’homme de la situation. Ce n’est pas, pourtant, l’avis du président du club.

Le football n’est pas une science exacte, certes, mais répond à certains critères, notamment le facteur expérience. Ce facteur en question a joué vendredi dernier en faveur de Patrice Carteron qui, pour la deuxième fois consécutive, a battu Mouine Chaâbani en Supercoupe d’Afrique. Il y a un an, Carteron a remporté la Supercoupe d’Afrique alors qu’il était à la tête d’un Raja Casabalanca pas vraiment au meilleur de sa forme. Vendredi dernier, le technicien français a battu encore une fois Chaâbani, mais cette fois-ci à la tête de la formation cairote, Ezzamalek.

Mais il n’y a pas que le facteur expérience qui a joué en faveur de Carteron. L’encaissement du but trop tôt, deux minutes à peine après le coup d’envoi de la rencontre, a chambardé les plans de Chaâbani mais pas seulement. La passe latérale de Kwamé Bonsu a donné lieu au deuxième but d’Ezzamalek. C’était le coup de massue.

Le soutien indéfectible de Hamdi Meddeb

Selon les échos en provenance de Doha, Hamdi Meddeb n’a pas mâché ses mots après le match. Le président du club n’a pas hésité à dire leurs quatre vérités aux joueurs tout en les exhortant à se remettre aussitôt au travail.

Mais depuis vendredi soir, une frange du public « sang et or » s’est déchaînée sur Mouine Chaâbani à qui on a imputé l’entière responsabilité de la perte de la Supercoupe d’Afrique.

Pour bon nombre de supporters, les choix faits par l’entraîneur ont causé sa perte et celle de l’équipe. Certains reprochent à Chaâbani d’avoir titularisé Kwamé Bonsu à la place de Mohamed Ali Ben Romdhane.

Bref, Mouine Chaâbani ne fait pas l’unanimité autour de lui et ses détracteurs sont revenus à la charge après la défaite de vendredi dernier devant Ezzamalek. Certains de ses détracteurs sont même allés à faire planer l’ombre de Khaled Ben Yahia.

Renseignements pris auprès de l’entourage proche du club : Mouine Chaâbani bénéficie du soutien indéfectible de Hamdi Meddeb. Selon nos informations, le président du club n’a nullement l’intention de se séparer de son entraîneur. Hamdi Meddeb aurait même appelé Mouine Chaâbani pour lui faire savoir qu’il a toujours confiance en lui.

En réitérant sa confiance en son entraîneur, Hamdi Meddeb sait qu’il le protège au moment où des rumeurs fusent de partout, notamment celle du retour éventuel de Khaled Ben Yahia.

Dos au mur !

Hamdi Meddeb a beau soutenir son entraîneur, mais il ne peut pas le faire indéfiniment. Mouine Chaâbani sait donc que la double confrontation contre Ezzamalek en quart de finale de la Ligue des champions constituera sa dernière chance. Une élimination devant le club cairote signifierait pour lui la fin de l’aventure. Par contre, une qualification aux demi-finales de la C1 africaine constituerait pour lui la renaissance, d’autant qu’éliminer Ezzamalek en quart de finale sera la meilleure revanche qu’il pourra prendre, notamment à titre personnel vis-à-vis de Patrice Carteron.

Rendez-vous donc le 28 de ce mois pour la manche aller au Caire et le 6 mars prochain pour l’explication retour à Radès.

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